Le Musée National du Niger est un héritage de l’IFAN (Institut Français d’Afrique Noire) créé en 1944 et dont une antenne y est installée à Niamey en 1957.

En 1958, Boubou Hama qui dirigeait l’antenne de Niamey décida de créer en lieu et place de cette institution un musée.

Dans la réalisation de son projet, Boubou Hama s’est fait aider par Pablo Toucet, un français d’origine espagnole qui a une grande expérience dans ce domaine. La première salle d’exposition du musée fut inaugurée le 18 décembre 1959 par Diori Hamani et le premier directeur nommé fut Pablo Toucet.
D’autres cadres nigériens dont Amani Fanga, le cinéaste Moustapha Alassane ont également œuvre d’arrache-pied pour concevoir ce musée inspiré des réalités socioculturelles des différentes communautés nationales. La motivation qui a milité en faveur de la création d’un musée intégré aux réalités nigériennes était d’une part l’autonomie des différentes colonies de l’AOF et la proclamation d’une nation indépendante soutenues par la consolation de l’unité nationale au sortir des luttes pour l’indépendance d’autre part.

A partir de 1990, notamment avec la loi n 90-25 du 25 décembre 1990, le musée fut transformé en EPA (Etablissement Public à caractère Administratif) doté d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière. Pour immortaliser le nom de Boubou Hama, il a été décidé lors du conseil des ministres du 16 février 2006 de baptiser le Musée National à son nom. Cet acte a été matérialisé par la loi 2008-11 du 30 Avril 2008.
Lors du conseil des ministres du 11 octobre 2013, il a été décidé de transformer le Musée National Boubou Hama en EPSCT (Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Technique).

Le Musé National du Niger est un héritage de l’IFAN (Institut Français d’Afrique Noire) créé en 1944 et dont une antenne y est installée à Niamey en 1957. 

En 1958, Boubou Hama qui dirigeait l’antenne de Niamey décida de créer en lieu et  place de  cette institution un musée.

 Dans la réalisation de son projet, Boubou Hama s’est fait aider par Pablo Toucet, un français d’origine espagnole qui a une grande expérience dans ce domaine.

La première salle d’exposition du musée fut inaugurée le 18 décembre 1959 par Diori Hamani et le premier directeur nommé fut Pablo Toucet.

D’autres cadres nigériens dont Amani  Fanga, le cinéaste Moustapha Alassane ont également œuvre d’arrache-pied pour concevoir ce musée inspiré des réalités socioculturelles des différentes  communautés nationales. La motivation qui a milité en faveur de la création d’un musée intégré aux réalités nigériennes était d’une part l’autonomie des différentes colonies de l’AOF et la proclamation d’une nation indépendante soutenues par la consolation de l’unité nationale au sortir des luttes pour l’indépendance d’autre part.

A partir de 1990, notamment avec la loi n 90-25 du 25 décembre 1990, le musée fut transformé en EPA (Etablissement Public à caractère Administratif) doté d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière.

Pour immortaliser le nom de Boubou Hama, il a été décidé lors du conseil des ministres du 16 février 2006 de baptiser le Musée National à son nom. Cet acte a été matérialisé par la loi 2008-11 du 30 Avril 2008.

Lors du conseil des ministres du 11 octobre 2013, il a été décidé de transformer le Musée National Boubou Hama en EPSCT (Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Technique).

Pour la création et le développement de ce musée, un vaste espace d’environ 44 ha lui fut affecté. Cet espace faisait partie du domaine appelé « vallée de la culture » et dont les 24ha sont occupés par les installations du musée.

Situé en plein cœur de la capitale du Niger non loin des institutions de recherches (ONAREM ; CELHTO ; IRSH), Grand Hôtel ; Hôtel Gawèye, Centres commerciaux ; le Centre culturel Franco Nigérien ; palais des congres et les immeuble SONARA I et II El Nasser.

Le Musée National Boubou Hama a pour missions :

  • Promouvoir l’unité Nationale : il s’agit de souder, fonder dans le même creuset la conscience collective de la mosaïque ethnique et historique que constitue le fond de la population nigérienne.
  • Préserver, conserver et mettre en valeur le patrimoine culturel national : le Musée Nationale du Niger depuis sa création a collecté des objets reflétant la vie quotidienne des nigériens, objets constituant un véritable trésor non pas par leur richesse intrinsèque, mais par leur authenticité ;
  • D’entreprendre la recherche scientifique concernant les témoins matériels et immatériels de l’homme et de son environnement ;
  • La collecte des objets ethnographiques du Niger ;
  • La préservation, la restauration et la conservation des biens culturels ;
  • De contribuer à l’expertise des collections muséologiques ;
  • La communication culturelle et scientifique des découvertes à travers les expositions, les études et les publications, la promotion aux moyens audio-visuels et les médias;

D’assurer la formation technique et l’éducation permanente des jeunes à travers le centre Educatif et le Centre Artisanal ;

Activités quotidiennes d'enrichissement des collections
  • L’acquisition des objets de tout genre pour enrichir les collections dont timbres, anciens billets de monnaies, tableaux, 2 photos ; poterie  un (1) instrument de musique  traditionnelle; tenue traditionnelle….. ;

    La mise à jour de  toutes  les collections numismatiques ;

    La mise à jour de l’inventaire des collections se trouvant dans des pavillons ;

    Exposition valorisation des collections :

    Les activités traditionnelles d’un Musée est la collecte ; la préservation ; la mise en exposition des témoins culturels que sont les collections. Il est des activités quotidienne de ce joyau national, la mise en valeur des expositions permanentes au Musée National du Niger qui ont un caractère ethnographique et naturel (Zoologie et botanique), celles-ci sont montées pour illustrer d’une part la vie sociale, les réalités politico-administratives et d’autre part pour reconstituer des scènes de vie en vue de renforcer l’unité nationale.

    Activités visant la production et la valorisation de l’artisanat nigérien :

    Le Musée Nationale du Niger a servi de cadre pour valoriser l’artisanat nigérien méconnu et peu apprécié .Pour ce faire, il a fallu un long et constant effort pour le faire sortir de l’ornière ou il végétait.

    Activités de développement du tourisme culturel au Niger :

    Développer le Tourisme culturel : le Musée National du Niger participe au développement du tourisme culturel par la présentation permanente des richesses culturelles et naturelles, par la reconstitution des habitats traditionnels ruraux et nomades ainsi que leur décor intérieur; la présentation de la base vestimentaire des nigériens et la mise en place d’un Zoo et d’un jardin botanique pour la conservation et la présentation des essences floristiques et la faune sahélienne. Tous ces éléments culturels et naturels offerts au public permettent aux touristes nationaux et étrangers de découvrir la diversité culturelle de notre pays sans parcourir de longues distances.

     

    Activités de formation des jeunes nigériens :

    Le MNBH à travers le centre éducatif assure la formation des jeunes nigériens dans plusieurs filières professionnelles dont la mécanique auto, la plomberie, la soudure, l’électricité, la couture.

    Les formations respectent le cycle scolaire national  et le diplôme est obtenu suite à l’organisation des examens.

    Activités quotidienne au niveau du service zoo :

    Le Service en charge du domaine procède en cas de besoin au déparasitage des animaux du parc Zoologique ;

    Le nettoyage des cages demeure une pratique courante pour le personnel affecté à cette cause.

    Des anti stresses ont été administrés au cheptel avant et après les grandes manifestations au sein du Musée. 

    Par ailleurs, la vitaminothérapie, les vaccinations et les traitements prophylactiques ont  été administrés à l’ensemble des individus du parc Zoologique

    Propreté et les activités de balayage de la cour :

    Chaque semaine ; un prestataire procède au balayage de la cour du Musée au moins deux (2) fois ; ceci pour maintenir la propreté au niveau de l’Institution après le passage des visiteurs.

  • PAVILLON DES COSTUMES TRADITIONNELLES

Situé au cœur même du Musée ; ce pavillon fut Inauguré en 1962, ce pavillon dispose d’une architecture traditionnelle typique. Il abrite les costumes traditionnels des différents groupes ethniques.

Une grande tenue du Président Diori Hamani y trône en bonne place. Il présente aussi des productions artisanales traditionnelles ;

  • PAVILLON DES INSTRUMENTS DE MUSIQUE

Mis en place en 1968, ce pavillon est situé légèrement au nord il fait face à  l’administration du Musée ; on y expose des échantillons représentatifs d’instruments de musique traditionnelle, conçus et utilisés par les artistes. Il s’agit des aérophones, des coordophones, des  idiophones et des membranophones. Ce pavillon a été renouvelé avec l’appui de la coopération allemande en 2009 et a vu l’introduction du multimédia avec des sons et des images sur des écrans tactiles que le visiteur peut voir et écouter par simple touche de l’image de l’instrument souhaité ;

  • PAVILLON DE LA PALEONTOLOGIE ET PREHISTOIRE :

Créé en 1973 grâce à l’appui financier de la Coopération française, ce pavillon abrite le premier (1er) squelette de dinosaure découvert au Niger par le professeur Philippe TAQUET, chercheur au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS). Avec son esprit ingénieux, Philippe TAQUET a mis en place une composition littéraire, peignant toute une époque, sur les origines et l’évolution de l’homme 

On y trouve également l’outillage néolithique et les industries lithiques – Il met en place un véritable support pédagogique pour le monde scolaire et universitaire – Il a tout récemment fait l’objet d’une rénovation et une extension avec l’appui de l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) ;

  • PAVILLON D’ARCHEOLOGIE:

Ce pavillon construit en 1980, abrite une exposition permanente sur les résultats des fouilles archéologiques dans les régions du Dallol, du Liptako, de l’Aïr et du Ténéré. Il s’agit entre autres de la statuaire funéraire et des industries lithiques, de la  métallurgie  du cuivre et de quelques éléments de sépulture ;

  • PAVILLON DE L’URANIUM :

Localisé vers le centre ouest du Musée ; avec une vue accès sur le palais des congrès et l’hôtel Gaweye ; Ce pavillon fut construit en 1985 suite à l’appui financier et Technique des sociétés évoluant dans le secteur minier et particulièrement uranifère, ce pavillon présente le processus de recherche, d’exploitation et d’exportation de l’uranium au Niger ainsi que la vie dans les cités minières d’Arlit et d’Akouta.

  • PAVILLON DU PETROLE :

Situé dans la partie Ouest du Musée ; ce pavillon a été réalisé en 2013 grâce à un appui financier de la société Chinoise de raffinerie de pétrole au Niger. Inauguré le 22 Mai 2013, ce pavillon abrite la maquette de la Raffinerie de Zinder à travers laquelle le processus d’exploitation, du raffinage et du transport des  produits est schématisé.  Elle est située Des matériels de recherche  y sont expansif que des images relatives à l’exploitation du pétrole.

  • LE MAUSOLEE DE L’ARBRE DU TENERE:

Situé à quelques mètres ers l’ouest du pavillon des costumes ; ce mausolée abrite les restes de l’arbre du Ténéré transportés au musée par les FAN (Forces Armées Nigériennes) en 1974. Il faut préciser que la particularité de cet arbre lui confère une place de choix dans un espace réservé aux animaux et aux objets. Considéré comme l’arbre le plus isolé du monde végétal puisqu’aucun autre ne s’en situe à moins de quatre cents (400) Kilomètres, celui-ci faisant office de repère pour les caravaniers, touristes et autres expéditeurs dans le désert du Ténéré. Il aurait été percuté par un « chauffard ».

2.8 LE HANGARD DES DINOSAURES :

Mis en place à la veille des  cinquièmes (5èmes) jeux de la Francophonie, tenus au Niger en 2005, ce hangar est un abri provisoire des dinosaures. Il abrite la réplique parfaite du dinosaure herbivore Jobaria, de l’herbivore Suchomimus tenerensis et du crocodilien  et le ont été  découvert entre 1993  et 2000 dans la région d’Agadez par l’équipe du paléologue Américain Paul Séréno de l’Université de Chicago et de l’équipe nigérienne de paléontologue de l’Université Abdou Moumouni  Dioffo de Niamey. Elle est au centre du Musée non loin du hangar des artisans.

 

 

  • LA SALLE DES EXPOSITIONS TEMPORAIRES :

Le MNBH dispose d’une salle d’expositions temporaires, construite en 1998, dans le cadre du projet d’exposition de la vallée du Niger : exposition itinérante qui a fait le tour du monde et en particulier de plusieurs pays Africains et riverains du fleuve Niger. Elle est située à la porte d’entrée sise vers l’hôtel Gawèye.

  • PAVILLON CLASSIQUE :

Construit en 1958. C’est la première salle d’exposition du musée, inaugurée le 18 décembre 1959. Ce pavillon  abrite des collections ethnographiques des différents groupes ethniques du Niger. On y trouve les collections relatives à l’élevage, l’agriculture et ses produits dérivés ; la chasse et la pêche ; l’art et l’artisanat ; la numismatique (collection des différentes monnaies) ; le harnachement des chevaux ; l’univers de la femme Nigérienne constitué d’ustensiles et d’objets utilisés dans la vie quotidienne. Ce pavillon a changé de dénomination depuis que le musée porte le nom BOUBOU Hama. Il est désormais appelé pavillon classique.

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